Voilà maintenant il y a plus d’un mois, Google a lancé sans grande parade (on l’a su un matin par les blogues) son réseau social, qui fait suite à de précédentes tentatives qui ont échoué (était-ce vraiment des échecs non calculés?). On me demande souvent mon opinion à son sujet. La voici : je vois en Google+ un énorme potentiel. Il m’a déjà conquis. J’y suis déjà très actif, et j’invite donc les internautes à me joindre sur le réseau. Comment? En vous libérant 150 invitations gratuitement.

Une arrivée sans grande annonce

Il y a un mois donc, on voyait arriver sur le Web un nouveau réseau social, cette fois conçu par un grand joueur dans le domaine du Web, Google. Je précise immédiatement que je ne ferai pas la présentation du réseau. D’autres l’ont fait avant moi d’une manière explicite et bien documentée. Je me contenterai plutôt de vous donner mon opinion à son sujet et de vous fournir quelques liens qui vous permettront de le découvrir au cours des prochains jours.

Le petit nouveau qui joue dans la cour des grands

Google n’en est pas à ses premières tentatives. D’abord avec Wave qui se voulait un réseau collaboratif permettant d’échanger et travailler avec des groupes de personnes, puis Buzz qui n’a pas fait grand « buzz ». Sans grande annonce, mais concrétisant certaines rumeurs qui nous parlaient déjà du possible réseau Circles, Google qui offre plusieurs services reconnus sur le Web (dont son célèbre moteur de recherche) a lancé Google+. Dans la frénésie de la nouveauté déployée discrètement par cette société, j’ai pu recevoir une invitation de Olivier Bonneau sur Twitter. Après l’inscription, j’ai commencé à explorer le réseau.

Il ne m’a fallu que quelques jours pour apprécier déjà Google+. Après quelques semaines à publier des informations, à ajouter des personnes dans mes cercles (listes de personnes) et à commenter leurs publications, j’ai rapidement constaté la force de ce réseau, soit les débats, échanges et discussions dynamiques résultant de l’opinion des contacts sur mes publications régulières. L’une de mes publications a d’ailleurs battu un record, tout réseau social confondu depuis les deux dernières années, en recevant pas moins de 63 commentaires, certains étant richement soutenus par des liens.

Facebook, Twitter ou Google+ ?

Je n’entrerai pas ici dans le débat de la compétition que se livrent maintenant Google et Facebook, mais aussi Twitter qui, selon moi et contre toute attente des spécialistes, a peut-être le plus à craindre face au nouveau venu. Google+ apporte la même utilité que celui-ci, avec plusieurs avantages à considérer : source importante d’informations, publications beaucoup plus longues que les 140 caractères, discussions faciles à suivre, albums photo, choix des listes de personnes pour qui les publications seront visibles, etc.

Je l’avoue, je passe de plus en plus de temps sur Google+, au détriment de Facebook que j’ai quelque peu délaissé (comme plusieurs personnes l’ont déjà fait parmi mes contacts, certains ayant poussé l’audace jusqu’à supprimer définitivement leur compte). Évidemment, je consulte mon compte une ou deux fois par jour, car toute la famille et les amis y sont encore présents. Je continue également à être aussi actif sur Twitter. Mais depuis deux semaines, le premier réseau sur lequel je commence mes journées maintenant est celui de Google.

Avantages de Google+ par rapport à Facebook

Plusieurs nouveaux utilisateurs sont arrivés sur Google+ en disant qu’il était une copie de Facebook. À la base, le principe est le même. Vous avez un fil de nouvelles qui affiche les publications envoyées par vos contacts. Il est possible de joindre des liens avec description et image, une photo ou une vidéo. Mais à force d’utilisation, on comprend vite la différence avec son concurrent.

  • Aucune limite dans le nombre de caractères pour vos publications
  • Possibilité de modifier une publication ou un commentaire
  • Comme sur Twitter et contrairement à Facebook, vous suivez des personnes et n’êtes pas obligés d’être amis pour suivre ou être suivi par quelqu’un
  • Les listes (cercles) sont obligatoires, vous n’avez pas le choix d’ajouter une personne à vos cercles pour l’ajouter comme contact dans votre compte. Comme cela aurait dû être sur Facebook, car ces listes permettent de limiter l’affichage de ses publications à l’ensemble ou certains groupes de contacts
  • Possibilité d’envoyer une publication à : « Mode public », « Vos cercles », « Vos cercles étendus » (équivalent aux amis des amis sur Facebook), ou un cercle en particulier. Ils sont représentés clairement par des boutons bleus
  • Possibilité d’envoyer une publication à une seule personne ou à plusieurs personnes à la fois (sans préciser de cercles). La messagerie privée n’existant pas encore sur Google+, on suppose que ces messages directs seront réunis en un seul endroit dans le futur
  • Boîte de notifications qui permet de répondre directement dans celle-ci aux commentaires laissés par les contacts sur vos publications.
  • Bien plus encore…

Phase de test oblige, inscription sur invitation seulement

Ainsi donc, comme je le mentionnais plus haut, Google+ est accessible pour le moment seulement sur invitation. Jusqu’à tout récemment, le seul moyen de vous faire entrer sur le réseau était de vous y inviter en inscrivant votre adresse de courriel. Pour accélérer les choses, Google propose maintenant un lien permettant de vous inscrire sur son réseau sans devoir fournir votre adresse.

Le lien ci-dessous est limité à 150 invitations. Faites vite, car les places sont limitées. Si par la suite vous souhaitez vous inscrire, il sera toujours possible de le faire en m’envoyant votre courriel à l’adresse suivante : [email protected]. Je vous donne également des liens vers des ressources qui vous permettront de vous familiariser avec Google+ et de mieux utiliser celui-ci.

Lien pour vous inscrire (150 invitations) :
http://ow.ly/60o8Y

Lien vers mon profil Google+ :
https://plus.google.com/+DominicDesbiens

Ressources :
Tutoriel de 7 pages, en français (par Cyberlocal)
Google+ pour les nuls
26 ressources indispensables Google+