Crédit image : ToshiroFrog | deviantart.com

Plus que deux semaines avant les vacances où je serai absent sur mon blogue. En attendant, voici mon condensé des nouvelles diffusées sur mes réseaux sociaux la semaine dernière et qui ont retenu mon attention. Suivez-moi chaque jour sur Twitter, Google+ et Facebook pour recevoir l’actualité en temps réel. Ceci est la vingtième édition de « La note techno ». Bonne lecture !

Facebook traque les pédophiles

Le site d’information Reuters a mis au grand jour une enquête où il indique que Facebook a instauré un système pour traquer les pédophiles. En mars dernier, un homme dans la trentaine discutait avec une jeune adolescente de 13 ans, âge minimum requis pour s’inscrire sur le réseau. Il parlait de sexe avec elle et lui avait donné rendez-vous après ses cours.

La rencontre n’a jamais eu lieu. L’individu s’est fait interpeller le lendemain par la police qui avait été contactée par les équipes de Facebook. Comment ont-ils su? Le logiciel mis en place par le réseau a analysé automatiquement les conversations et l’historique des deux personnes. N’ayez crainte toutefois à votre vie privée. Facebook assure que son logiciel analyse de façon complètement automatique les messages privés selon certaines conditions. D’abord, selon l’âge des deux membres (dans le cas ici l’une avait treize ans et l’autre trente ans) qui n’ont aucun lien de parenté, ensuite selon certains mots clés suspects communs à des conversations ayant eu lieu avec des pédophiles et qui ont été retenus par le système.

Dans son enquête, Reuters ne précise pas si d’autres individus se sont fait prendre par le système de Facebook, ce qui rend difficile de savoir s’il est vraiment efficace. D’autre part, on ne précise pas également si ce système a été mis en place pour les autres pays que les États-Unis. Sachant que de nombreux jeunes de moins de 13 ans sont inscrits sur le réseau après avoir triché sur leur âge, cette fonctionnalité de Facebook devient, selon moi, plus qu’essentielle. Surtout que selon certaines rumeurs, Facebook proposerait à moyen terme un contrôle parental dans le but d’accepter sur son réseau les jeunes de moins de 13 ans. Si votre jeune est sur Facebook, je vous recommande de conserver cette page d’aide proposée par le réseau.

Les disques durs grand public Seagate auront de nouveau une garantie de deux ans

À la fin de l’année 2011, le fabricant de disques durs Seagate imitait son concurrent Western Digital en réduisant la durée de la garantie de ses produits. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi les deux compagnies ont pris cette décision. J’imagine que tout est, encore une fois, question de business et de revenus. Ainsi, des modèles populaires de Seagate auprès du grand public avaient vu leur garantie passer de deux ans à un an. Il semble que cette décision ait nui au fabricant qui a annoncé le rétablissement de la durée de garantie initiale de la plupart de ses disques durs.

Donc, les modèles Barracuda et Barracuda Green au format 3,5 pouces et les Momentus à 5400 et 7200 tr/min au format 2,5 pouces passent d’un an à deux ans de garantie. Toujours sur le marché pour le grand public, les disques durs/SSD hybrides Barracuda XT et Momentus XT conservent la garantie de trois ans qui était initialement de cinq ans il y a plus de six mois. Enfin, les autres modèles concernant les entreprises et les serveurs. Ce sont les Constellation.2 et Constellation ES.2 qui reviennent à la garantie de cinq ans (au lieu de trois).

Malheureusement, la nouvelle garantie n’est pas rétroactive. Si vous avez acheté un disque avec la nouvelle garantie réduite avant le 30 juin 2012, la nouvelle durée de garantie ne s’applique pas. De plus, il se peut que certains disques vendus au cours des prochaines semaines ne profitent pas du rétablissement de la garantie par Seagate (écoulement des stocks).

Lady Gaga ouvre officiellement son réseau social pour ses petits monstres

J’en avais parlé dans La note techno du 13 mai 2012. Alors ouvert aux membres sur invitation seulement, le réseau de la reine des réseaux sociaux créé en février dernier a été mis en ligne officiellement il y a quelques jours. Aucunement intéressé, je me suis inscrit pour les besoins de la cause. Après tout, Lady Gaga a été la première personne à atteindre les 25 millions d’abonnés sur Twitter, mon réseau favori.

LittleMonsters.com ressemble donc à une fusion de Facebook et Twitter où elle est une reine incontestée (plus de 52 millions d’admirateurs sur le premier réseau et 27 millions d’abonnés sur le deuxième), de même que Pinterest. Il est d’ailleurs possible de s’inscrire à son réseau avec une connexion à un compte Facebook ou Twitter. Une fois cela fait, il est possible d’inviter ses amis présents sur ces deux réseaux à joindre celui de Lady. On peut aussi utiliser ses contacts Gmail (elle sait bien choisir la Gaga).

Après quoi, on nous propose une visite guidée qui nous montre les lieux. On se croit d’abord sur Pinterest (images partagées par les membres et que l’on peut aimer ou partager soi-même), ensuite sur une interface de discussions moins géniale que Twitter, et enfin sur Facebook avec une barre du haut similaire (notifications, messages, liens et autres) et un espace de clavardage à la droite. Vais-je conserver mon compte? Assurément pas. Le problème, c’est que je n’arrive pas à trouver comment le fermer !

Google+ : arrivée sur iPad et un outil pour le transfert de contacts sur un autre compte

Je ne peux plus vraiment le cacher. Tous ceux et celles qui me suivent sur les réseaux sociaux savent déjà que j’aime de plus en plus le réseau de Google et que j’y passe beaucoup plus de temps que sur Facebook (je n’évoquerai pas davantage, encore une fois, les raisons de mon désintérêt envers le réseau aux 900 millions de comptes !). Il y a aussi beaucoup de gens dans ma situation et de nombreux d’entre eux qui utilisent un iPad attendaient avec impatience l’application officielle de leur réseau sur leur tablette. C’est maintenant chose faite. Et selon les dires de plusieurs, dont Benoît Descary, elle fonctionne plutôt bien.

Sa grande force, outre un aspect visuel très agréable à la « Flipboard », est la visioconférence avec les bulles, aussi appelées « Hangouts ». Certains voient d’ailleurs ici un concurrent sérieux à Skype. Le tout est rapide, fluide et permet de partager, entre autres, des parties de son écran et de converser jusqu’à 10 personnes. Malheureusement, par rapport à la version pour Android, il manque certaines fonctionnalités. C’est le cas du clavardage et des évènements (qui sont toutefois accessible depuis les notifications et le flux de publications).

En plus de cette nouvelle application iPad, Google a annoncé pour son réseau un outil permettant de transférer ses cercles et ses contacts vers un autre compte Google+. Cet outil est pratique notamment pour les personnes qui avaient un compte « Google Apps » et qui se sont retrouvées avec deux comptes Google+. Pour avoir les détails et savoir comment transférer les contacts, je vous recommande encore une fois cet article de Benoit Descary.

Kinect PlayFit : enfin le résultat de vos efforts à l’entraînement sur la Xbox 360

Ce n’est pas tout le monde qui aime aller au gym et passer plusieurs heures à s’entraîner pour perdre du poids. La façon d’atteindre ses objectifs de perte de poids est de garder sa motivation par quelque moyen que ce soit. Je connais plusieurs personnes qui ont trouvé leur motivation dans les jeux d’exercices pour la console Xbox 360. Avec un jeu de danse qui fait bouger à l’aide de la Kinect, on retrouve ici un concept idéal pour aider à apprivoiser l’entraînement physique.

Microsoft a présenté une application jamais vue sur aucune console auparavant, dont la sienne. Elle permet aux joueurs de suivre leur évolution et le nombre de calories brûlées à la fin de chaque niveau de leur jeu. L’application Kinect PlayFit se connecte au réseau Xbox Live afin d’accéder au classement des autres joueurs et ainsi savoir qui de ses amis a réalisé la meilleure performance. L’application fonctionne avec plusieurs jeux, dont Dance Central 2, Your Shape Fitness Evolved 2012 et Kinect Star Wars. Elle peut être téléchargée gratuitement si vous êtes membre du Xbox Live (avec un compte payant ou gratuit).

Avira propose un antivirus gratuit pour Mac

Je ne voudrais pas initier un débat endiablé avec les utilisateurs de systèmes Apple qui me diront à la lecture de ce sujet qu’il n’y a pas de virus sur Mac. Je le sais, ce n’est pas Windows. Mais sachez que certains virus ont déjà réussi à s’infiltrer sur Mac et d’après moi cela ne fait que commencer. Plus Mac OS sera populaire, plus on tentera de percer la sécurité de celui-ci. Ainsi, certains éditeurs d’antivirus prennent au sérieux ce fait et passent à l’action. C’est le cas d’Avira, un éditeur allemand d’antivirus reconnu sur Windows. Il offre depuis de nombreuses années un logiciel de sécurité gratuit qui a été recommandé par plusieurs techniciens informatiques que je connais.

Avira propose donc le tout nouveau « Avira Free Mac Security », gratuit et sans publicité. Il offre une protection en permanence sur l’ordinateur pour détecter les virus. Il permet aussi d’analyser à la demande tout l’ordinateur ou un dossier en particulier. Son interface convient au grand public, mais aussi aux utilisateurs plus expérimentés grâce à ses différents modes de configuration. À vous devoir si vous avez besoin ou non d’un logiciel antivirus sur votre Mac.

Dropbox double l’espace de stockage de ses offres payantes

L’arrivée de Google dans le domaine du stockage en ligne (cloud) aura fait changer bien des choses sur Internet. Son offre gratuite de 5 Go d’espace a sitôt fait réagir la concurrence qui a alors adapté son offre gratuite, mais aussi celle qui est payante. Le très populaire Dropbox fait partie des concurrents directs de Google. Après avoir lancé plusieurs offres au cours des derniers mois permettant d’augmenter sa capacité gratuite de 2 Go à 5 Go (ce que propose d’office l’offre gratuite de Google), Dropbox annonce qu’il double son offre pour les utilisateurs de ses services payants.

Ainsi, pour 10 $ par mois (ou 100 $ par année), la limite de stockage passe de 50 Go à 100 Go. De même, l’offre à 20 $ par mois (ou 200 $ par année) passe quant à elle de 100 Go à 200 Go. Enfin, une nouvelle formule sera proposée pour un montant de 500 $ par année pour un espace de 500 Go.

C’est une belle initiative de Dropbox qui rejoint Apple et Amazon pour des offres similaires. Par contre, la nouvelle tarification de Dropbox reste plus onéreuse que celle de Google qui propose un espace de 100 Go pour 5 $ par mois. Le grand avantage de Google réside dans l’intégration de ses services à celui de Drive, mais sa faiblesse est la force de son concurrent : Dropbox fonctionne sur la plupart des plateformes, dont Linux (raison pour laquelle il est mon service de stockage par défaut).

À New York, les téléphones publics deviennent des bornes Wi-Fi

On le sait, la téléphonie mobile est tellement devenue populaire que tout le monde aujourd’hui a son téléphone à la main. Si bien que les téléphones publics ne sont presque plus utilisés. Pour cette raison, en avril dernier Bell Canada a formulé une demande au CRTC pour augmenter le coût d’un appel dans ses téléphones publics à 1 $ au lieu de 0,50 $. Je n’utilise jamais ces téléphones, ce pourquoi je ne suis même pas en mesure de vous confirmer si ce nouveau tarif a bien été appliqué (ce que je douterais). Peu importe, plutôt que d’augmenter les tarifs pour une non-utilisation des appareils, j’opte entièrement pour une solution comme celle proposée à New York.

Il s’agit d’un projet pilote pour la ville. En collaboration avec « Van Wagner Communications » qui possède de nombreux téléphones publics à New York, on a installé sur certains de ces appareils une antenne puissante pouvant fournir le Wi-Fi gratuit sur une couverture de 90 mètres. Pour se connecter, les gens n’ont qu’à accepter les termes et visiter le site de la ville. Jusqu’à maintenant le projet a coûté plus de 2 000 $.

La ville espère à l’avenir équiper plus de 13 000 téléphones. Afin de pallier aux coûts engendrés par ce projet, il se peut que les firmes de communication diffusent de la publicité sur les connexions sans fil. Il semble que ce qui a donné l’idée de ce projet à la ville soit les plaintes des gens qui dénonçaient l’inutilité des téléphones publics. Comme disait Bob Gratton (personnage québécois bien connu) : « ils l’ont l’affaire les Américains » !

Facebook s’inspire (encore?) de Google+ et proposera une nouvelle gestion des événements

Si aux débuts de Google+ plusieurs personnes ont prétendu que Google avait copié sur Facebook, ce dernier ne se gêne pas depuis quelque temps pour améliorer son réseau en s’inspirant de son concurrent. Remarquez que cela est bien une simple impression personnelle, on ne sait plus trop qui s’inspire de l’autre aujourd’hui (je ne m’avance pas ici sur le dossier de Samsung et d’Apple!). Quoi qu’il en soit, j’ai toujours dit que la concurrence était bonne pour le consommateur et les utilisateurs d’un service qui en profitent par les améliorations apportées.

Après la sortie récente des événements sur Google+, Facebook a annoncé également une nouvelle gestion des événements sur son réseau. Elle se présentera comme un agenda (étrangement similaire à l’intégration des événements Google+ au calendrier) où s’afficheront les événements sous forme de listes chronologiques et affichées par date. Ce flux d’informations proposera, entre autres, des messages, des photos et les invitations des amis. Cette nouvelle fonctionnalité devrait être proposée avant la fin du mois.

Elle réussit à faire bannir Photoshop du magazine américain Seventeen

Le logiciel Photoshop est l’allié par excellence des professionnels du design, de nombreux photographes et des magazines. D’ailleurs, aujourd’hui, les photos dans ces médias sont tellement retouchées qu’on finit par ne plus voir où commence ce monde de rêve et où finit la réalité. L’exemple est flagrant dans ces photos trouvées sur Internet qui montrent des « avant / après » de vedettes internationales qui ont posé pour des magazines et des publicités. Ces clichés vont parfois jusqu’à choquer.

Est-il possible de changer tout cela? Est-il trop tard pour que l’on puisse espérer un jour ne plus voir des filles anorexiques et malades parader dans des défilés de mode de grands couturiers? Si l’on répond négativement, sachez qu’il y a de l’espoir. Et c’est une jeune Américaine de 14 ans qui a relancé le débat d’une belle façon

L’adolescente en avait marre de voir dans son magazine préféré « Seventeen » que des photos de jeunes filles trop minces à la peau parfaite. Elle a donc initié une pétition sur le site Change.org. Fondé en 2007, celui-ci a pour but de promouvoir le changement social par l’utilisation de pétitions en ligne. N’importe qui de n’importe où peut créer et signer des pétitions sur des causes qui leur tiennent à coeur. Chaque mois, des millions d’internautes participent à ces pétitions.

La jeune Américaine, Julia Bluhm, a donc lancé en avril dernier une pétition en ligne qui a reçu plus de 84 000 signatures. Dans sa requête, elle demandait au magazine de cesser d’utiliser avec excès les photographies retouchées tout en réclamant la publication mensuelle de photos de personnes « normales ». Évidemment, ce genre de pétition n’est pas nouveau. Mais venant d’une fille de 14 ans, c’est une première.

Dans le numéro du mois d’août du magazine Seventeen, la rédactrice en chef Ann Shokets s’engage dans une lettre ouverte à « ne jamais modifier la forme des corps ou des visages des jeunes filles et d’inclure que des images de filles « réelles » et de mannequins en santé ». Voilà une victoire dans ce débat sur la « normalité ». La jeune Julia Bluhm ne compte pas en rester là et a lancé une nouvelle pétition, cette fois pour faire « plier » le magazine Teen Vogue.

Merci d’avoir lu en tout ou en partie cette nouvelle édition de La note techno. Bonne semaine !